De-ci, de-là dans notre passé, un lutrin remarquable : Le Pélican de Bornival.

Auteur : LALIEUX Emile de Si les poèmes de Charles Gheude, consacrés aux communes du

Si les poèmes de Charles Gheude, consacrés aux communes du roman pays de Brabant, ne satisfont pas le poète exigeant, ni l’historien vétilleux, ils comblent.de joie les amoureux du terroir, car ils forment une longue et émouvante chanson. Et tant mieux si de temps en temps on y découvre une « distraction ». Elle est la source de mises au point fructueuses et enrichissantes. Ainsi, à propos de Bornival, nous lisons : Un manoir fut au patelin. Recherchez plutôt le lutrin. Aigle de cuivre ailes ouvertes. Que le temple offre aux découvertes, Or, au moment où Charles Gheude rimait ainsi, il y avait près d’un demi siècle que l’aigle de cuivre aux ailes ouvertes (qui est d’ailleurs un pélican ne se trouvait plus dans le temple de Bornival, mais occupait une place d’honneur dans une salle des Musées Royaux du Cinquantenaire à Bruxelles sous l’appellation  » lutrin-pélican de Bornival « . Les Musées royaux en font grand cas, car nous possédons peu de pélicans parmi nos lutrins et aucun d’entre eux ne surpasse en beauté celui de Bornival. Le sculpteur a représenté l’oiseau légendaire au moment où il relève la tête après s’être percé la poitrine. Vous savez que selon une légende empruntée à l’antiquité, le pélican déchirait ses entrailles pour nourrir ses petits. Bien vite, on vit en lui une préfigure du Christ donnant sa vie pour le salut de l’humanité.


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