DELESTIENNE Louise – poétesse nivelloise

En compagnie de Remy Jeanson, un des tout premiers collaborateurs du Rif, Jean-Jacques Chapelle, in Aclot tout-oute, est allé à la rencontre d’une dame, — oserait-on dire une « grande dame » — auteur de textes, de poèmes rédigés en wallon de Nivelles, discipline ô combien ardue et de plus en plus rare. Nos envoyés spéciaux ont été reçus chaleureusement à la Résidence « du Parc » où notre poétesse passe sa paisible retraite.
Louise Delestienne est une fervente lectrice de notre revue depuis longtemps et transmets son amical bonjour à tous les lecteurs, en wallon, bien sûr ! Et de wallon, il en fut question. Madame Delestienne, venue à la poésie en 1983, a écrit plus d’une centaine de textes en wallon de chez nous. Rappelons
qu’elle a remporté le 2e prix au concours de poésie wallonne . Mme Ledrut et Raoul Degauquier, tous deux Aclots, ont reçu l’une, le premier prix, le second, le troisième prix.
Comment Louise en est-elle arrivée là ?
Ses parents et beaux-parents pratiquaient le wallon chez eux ; cela aide. Mais, en 1977, étant hospitalisée, le hasard veut qu’on lui mette entre les mains « Ëne kèrtinéye dè fleûrs », anthologie de poésies wallonnes éditée par la Fédération Wallonne du Brabant.
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 » Pièrde ès n-èfant. »

Pièrde ès n-èfant, c’t’in coûp d’apiète qui vos find ‘l keûr,
In coûp d’pougn’ dins ‘l visâdje, in bras qu’on vos arache,
In coûp d’tounwère si foûrt, qu’i rèmoût vo bouneûr,
Ëne cwès b’zante à poûrter, vo goûrdje straunéye pa ’ne lache.

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