14 septembre 1984 – Le roi Baudouin et la reine Fabiola inaugurent la collégiale sainte-Gertrude restaurée
Auteur : DETOURNAY Jean et LECOCQ Georges
Les fêtes de la collégiale restaurée ont débuté vendredi 14 septembre par un grand événement auquel Nivelles se préparait depuis longtemps : la visite du Roi Baudouin et de la Reine Fabiola. Un public nombreux et enthousiaste les ont acclamés tout au long du parcours qui les mena à la Grand-Place et plus précisément devant le Perron dont la restauration vient également d’être terminée. Là, à 17 heures presque précises, les Souverains furent accueillis à leur descente de voiture par le bourgmestre de Nivelles, M. Lucien Glibert, et le gouverneur de la province de Brabant, M. Yvan Roggen. Ils dérogèrent un court moment au protocole en se dirigeant vers la foule, où ils serrèrent plusieurs mains, s’entretenant même avec quelques personnes. Plusieurs témoignages de sympathie furent rendus notamment à la Reine, à laquelle des mamans présentèrent leurs enfants pour lui remettre des fleurs.
C’est sous les vivats que les Souverains firent leur entrée dans la collégiale Sainte-Gertrude par le portail Samson de la « Tour Madame ». Ils avaient, avant cela, été fleuris par le petit Nicolas Pire, âgé de 4 ans.
Escortés de nombreuses personnalités locales, ils furent installés à l’entrée du Westbau pour le discours de bienvenue prononcé par M. Glibert, bourgmestre, et le concert vocal donné par plusieurs ensembles dirigés par Maurice Jacot. Un très nombreux public avait tenu à assister à ces moments historiques pour la ville de Nivelles et s’était joint aux personnalités civiles, religieuses et militaires.
Le bourgmestre, M. Glibert, lut un discours empreint d’émotion. « Sire, Madame, dit-il, par tvbe Présence vous donnez à cet événement que constitue l’inaugupation de la collégiale restaurée et à I ‘ensemble des manifestations religieuses et culturelles qui l’accompagne, une dimension exceptionnelle. Nos concitoyens vous en savent gré. En leur nom, je vous exprime ma plus vive considération. Sire, Madame, nous vous savons attentifs à toutes les manifestations qui jaillissent de la conscience et grandissent l’homme… Ici, nous prenons conscience de la beauté de cette architecture du XIIe siècle, qui prolonge la grandeur simple du monument ottonien, inauguré en 1046 par l’empereur du Saint-Empire, Henri III. Les matériaux, les formes et les volumes de avant-corps sont aujourd’hui restaurés et restitués. Les qualités et les défauts des bâtisseurs du XIIe siècle sont toujours apparents ».
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