Les hospices, l’hôpital et la charité sous la gestion des filles de la charité de St Vincent de Paul 1856 – 1969

En 1851, les locaux de la rue de Mons étaient en fin de vie. Insalubres, exigus, la distribution des pièces ne permettant pas de séparer les filles des garçons, ils n’étaient plus propices à leurs fonctions. La Commission des Hospices décida que l’orphelinat serait reconstruit à neuf, au même emplacement que l’ancien, mais sur un plan nouveau, assez vaste pour y admettre 60 enfants et disposé de telle sorte que jeunes filles et jeunes hommes ne se croisent pas (voire plus si affinités). Le nouvel établissement et ses pensionnaires furent confiés à des Sœurs de Charité, venues du lointain Paris, qui gérèrent également l’hospice des vieillards ainsi que le nouvel hôpital de la ville, situé au boulevard de la Batterie et auquel, au fil du temps, se sont adjointes diverses extensions.

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Les jeunes orphelins, les malades, les pauvres et les « aînés » furent désormais les protégés des Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul dont la congrégation fut fondée au XVIIème siècle par Vincent de Paul et Louise de Marillac, à Paris. Cela peut surprendre, et pourtant…
Marguerite de Haynin n’était-elle pas, elle-même, originaire du nord de la France actuelle ? A l’époque comme aujourd’hui, les frontières bougeaient, les maîtres du monde se partageaient non seulement des territoires mais encore des zones d’influence, et n’oublions pas qu’alors l’Eglise catholique était « partout ».

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C’est par un traité conclu le 9 janvier 1856 entre les administrateurs des Hospices de la Ville de Nivelles et la Supérieure Générale des Sœurs de la Charité que fut dressé le cadre de la collaboration des religieuses aux activités de bienfaisance de la cité.

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