Marie de Nivelles, dite d’Oignies [1177-1213]

Fin avril, Le Jeu de Marie de Nivelles, de Georges Sion, sera présenté au Waux-Hall. (1) La vie de sainte Marie de Nivelles, dite d’Oignies (1177-1213) est admirable à maints égards. De son mariage à sa mort, en passant par tous les degrés du renoncement au monde, rayonnante de bonté, admirée pour son mysticisme par les plus grands esprits de l’époque, Marie de Nivelles ne fut nullement une sainte selon le modèle traditionnel et sa forte personnalité transparaît dans les chroniques qui lui furent consacrées.

DE LA RUE DE MONS À WILLAMBROUX

En 1177, à Nivelles, naît une petite fille au sein d’une famille de riches négociants installés au début de la rue de Mons, dans une maison touchant par derrière à la rue du Coq.
La chronique ne dit rien de son enfance, mais les habitants de la rue qualifieront l’adolescente de “belle jeune fille” et d’ “autre Marie”, faisant ainsi allusion à la Vierge Marie.

Très tôt, montrant une piété exemplaire, elle manifeste son amour pour Dieu. Craignant de la voir embrasser la vie religieuse, ses parents la marient à un jeune noble des environs. On ne le connaît que par son prénom : “Jean”. Le frère de Jean est chapelain de Willamb

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