Un concile de femmes.
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Paru dans l’Aclot du 02 juin 1890.
La question qui s’agite en ce moment autour du congrès que les femmes préparent pour l’année 1889, me remet en mémoire un certain concile, dont je vais vous raconter l’histoire, en vous laissant tirer toutes les conséquences.
Voici des documents que nous trouvons dans les annales du VIle siècle :
Il y avait, dans le Hainaut français, une vaste forêt au milieu de laquelle vivait la bienheureuse ltte ou Iduberge, épouse du bienheureux Pépin, de Louvain, maire du Palais des rois francs, fit défricher un assez grand espace pour y fonder une maison religieuse. Cette maison fut terminée, avec son église, en 647 et ce fut Ste Gertrude, fille de sa fondatrice, qui en fut la la première abbesse, et elle prit le nom d’Abbaye de Nivelles.
Gertrude n’avait que 21 ans lorsqu’elle fit ses voeux.Elle rassembla autour d’elle les filles des grands, dont elle voyait l’éducation très négligée ; mais elle n’exigeait pas d’elles le voeu de virginité; elles devaient suivre les règles de la maison tant qu’elles y demeuraient; mais elles étaient libres de la quitter lorsque leur venait le désir ou l’occasion de se marier.
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