Nos perrons : origine, rôle, symbolisme.

J’ai fait paraître, dans le numéro 456, un article sur le perron de Nivelles, article provenant de Franz & Yvan Dewandelaer. En fait, j’ai procédé à l’inverse de ce qui se fait habituellement, à savoir parler du détail, le perron de Nivelles en l’occurrence, avant même d’avoir fait le point sur ce qu’est un perron dans la réalité, sur son origine et surtout sur son symbolisme.
Un article du comte Goblet d’Alviella, paru dans le bulletin du Touring Club, va me servir de base pour vous faire connaître la signification plus exacte de ce symbole de pierre, dont il n’existe plus beaucoup d’exemplaires dans notre bon pays de Belgique.

INTRODUCTION
Les notes se retrouvent en petites capitales et mises entre []
On peut qualifier de symboles les signes, images, objets, dont la valeur se mesure, non à leur rôle utilitaire, ou même à leur mérite artistique, mais à l’importance des idées qu’ils expriment.
Que n’ont signifié, pour nos patriotiques populations, pendant quatre longues années d’épreuves, une fleur, une couleur, un lambeau d’étoffe, d’autres emblèmes encore, à l’aide
desquels, déjouant une surveillance ombrageuse, elles communiaient tacitement dans l’amour de la patrie, la foi de la délivrance et la haine de l’oppresseur !
Mais ce sont surtout les monuments lapidaires qui, grâce à leur pérennité, peuvent symboliser, pour une suite de générations, l’idéal des collectivités sociales ou religieuses.
Tel est à Liège, le cas du Perron (ou Péron, suivant la vieille orthographe wallonne) qui se dresse encore aujourd’hui sur la place du Marché [JE RÉSERVERAI L’ORTHOGRAPHE « PÉRON » POUR LE SEUL PERRON DE LIÈGE].

UN EXEMPLE TYPIQUE : LE PERRON DE LIEGE

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