Saint-Roch et son chou. [un légume Nivellois]
Auteur : LARSIMONT René
Un chou de chez nous !
— Valérie, vous avez des choux ?
— Oui, quelle variété souhaitez-vous ?
— Un chou rouge, s’il vous plait.
— Je vais vous en cueillir un au jardin.
— Merci… Comme il est petit !
Ce fut ma première rencontre avec le Chou Saint-Roch.
Ce chou fait partie de la production de la famille Jenet a Bornival. Actuellement, c’est Valérie Torton, petite-fille de Léon Jenet, premier horticulteur a Bornival, qui veille jalousement — avec le concours expérimenté de son oncle Joseph Jenet — sur la bonne santé des Légumes et des fleurs de L’exploitation familiale située
rue du Centre a Bornival, a deux pas de l’église Saint-François, du XVII siècle, récemment restaurée.
Valérie, quelles sont les particularités d’un chou Saint Roch ?
II est effectivement plus petit que les autres choux rouges : il ne pèse que 300 à 500 grammes, c’est-a-dire, moins de la moitié des autres variétés. La tête — ou pomme — qui présente un dessus aplati, est formée de feuilles très fines, très serrées avec peu de grosses cardes. Il a un goût très fin et il est peu sensible aux maladies (sauf évidemment à la chenille de la piéride, ce petit papillon blanc avec quelques taches noires). La pomme se conserve très bien jusqu’à la mi-janvier.
Comment se déroule la culture du chou Saint-Roch ? Où achetez-vous les semences ?
Le premier travail consiste à produire ses propres semences. A la récolte des « pommes », à la mi-octobre, début novembre, j’arrache quelques beaux pieds avec leurs racines. Je les repique en
jauge en serre froide et j’arrose légèrement tous les quinze jours.
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