Un bout de chemin de Compostelle.

L’auteur, une Nivelloise d’origine limbourgeoise, évogue, avec un humour réconfortant, une étape parcourue sur la célèbre route médiévale qui aboutissait à  » La Mecque de l’Occident  » dans une
cathédrale du XII siècle, édifiée à l’endroit ou la légende populaire situait le corps de l’apôtre saint Jacques le Majeur.

Une mode remise au goût du jour ?
La marche au long cours y joue un rôle, nous répond Hélène Reis, bien sûr : elle oxygène coeur et cerveau, fouette le sang, stimule l’attention et la pensée, libère l’esprit, le décante aussi. N’importe quelle Grande Randonnée vous le révélera. lci, il y a davantage, c’est encore plus intérieur, plus profond, plus personnel. Est-ce le fait de mettre ses pas après des millions d’autres sur un chemin millénaire, de prendre conscience que l’on fait partie d’une humanité en marche, en recherche ?… Chacun a ses propres réponses… .
Jacques PERAUX

Un projet un peu fou
Si un projet qui remonte à plus de 15 ans peut être qualifié de chimérique (imaginez ce que ce laps de temps peut signifier une fois la cinquantaine dépassée), alors je peux dire que j’ai enfin, modestement quoique passionnément, commencé a réaliser un vieux rêve, la septantaine largement entamée. Folie disaient mes proches et ma raison. Il est vrai que depuis plus de dix ans mon appareil locomoteur se dégradait, me faisait souffrir, rendait marche et position debout problématiques : mes genoux  » sur les
jantes ” en étaient la cause. Visiter un musée m’était calvaire, monter des escaliers un effort démesuré, les descendre un danger permanent, chaque mouvement en charge (la mienne augmentait inexorablement, faute de mouvements) une brûlure au fer rouge.
Trois interventions majeures et autant de rééducations patientes et pénibles étalées sur sept ans m’ont permis de retrouver une stabilité rassurante et la faculté de marcher.

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