Anne-Marielle Wilwerth :  » Au Sud de la mémoire. »

Portrait

 » Passagère du Silence « . Sous sa blonde toison, ses lèvres esquissent un pli qui met en connivence, vous rend complice de ses songes, vous retient, vous emmène dans une réflexion. Et vous voila lié au fil de ses poèmes, chantournés comme dits sur fond de cantilène.

Est-ce la douce confession des arbres
Qui a la longue
Épure nos vies
Il faut à la nuit
Si peu de mots
Pour entrer dans le poème
La main qui sculpte mon visage
Est celle d’une nuit clandestine
Arrivée par le dernier bateau

Un art de prestidigitateur
En quelques bouts de phrases, l’auteur escamote les mots et leur donne soudain un sens inattendu. Comme d’un foulard de soie, ils s’envolent et s’en viennent vous caresser les lèvres et peupler la mémoire de phrases diaphanes.
Seuls les poètes et les étoiles s’efforcent d’éclairer l’obscurité de l’Espace.

……..


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