Just Friends de Marc-Henri Wajnberg.

Marc-Henri WAJNBERG, c’est « l’homme des claps” ces petits gags visuels qui ponctuaient naguère les programmes de la télévision. Il serait cependant dommage de limiter à cela le talent de ce cinéaste de chez nous. Et ce n’est pas parce qu’il présente son premier long métrage comme « un film saxophone et bananes” qu’il faut le prendre comme un canular ou une farce grotesque. Au contraire, même si le ton est à la joie et à la dérision, même si les personnages apparaissent comme des doux dingues pas
très réalistes, même si la narration fait penser au style des bandes dessinées, Just Friends va plus loin qu’il n’y paraît. Cette histoire de musiciens du soir qui, le jour, doivent décharger des bananes au port
d’Anvers, c’est un coup d’oeil nostalgique sur les années 50, une époque où la Belgique semblait toute petite à certains devant un rêve américain porteur de toutes les illusions et de toutes les promesses. En était-on vraiment conscient ?

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