Noms d’emprunt et pseudonymes

L’usage d’un pseudonyme en guise de caution apportée à un écrit, de quelque portée qu’il soit, était chose courante dans les temps anciens à commencer par les mondes grec et romain sans négliger pour autant les civilisations antérieures.
En fait, les auteurs, par ce biais, poursuivaient l’un ou l’autre but précis, soit valoriser une identité personnelle souvent mal servie par un nom trop ordinaire, soit encore, et ce sera notamment le cas aux XVIIe et XVIII: siècles, se préserver des foudres tant politiques qu’ecclésiastique, soit aussi afin de pouvoir évoluer sans autre contrainte dans un contexte de pure polémique, et ce n’est pas aussi rare qu’on peut le penser, soit enfin pour quelque raison obscure dont nous n’avons pas à débattre ici.
Toujours est-il que nombre d’auteurs nivellois n’ont pas voulu faire exception à l’usage, à la règle devrais-je dire, usage qui pose d’ailleurs des problèmes souvent embarrassants aux bibliothécaires consciencieux.

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