Christian Hecq : Eve de la découverte

Dans le «Rif Tout Dju» de février-mars 1989, la présentation du jeune comédien nivellois Christian Hecq se terminait par : « Un comédien à suivre ».

Cette opinion a été celle des membres de l’Association belge des Journalistes du Spectacle qui, à l’unanimité, ont décerné à Christian Hecq l’Eve de la découverte. Cette distinction, attribuée pour la première fois, – et elle ne le sera pas d’office chaque année – a pour but d ‘attirer l’attention sur un jeune comédien dont le talent s’est révélé d’une qualité absolument remarquable.

Lors de la première délibération en juin dernier, le nom de Christian Hecq s’est imposé immédiatement, ses prestations dans « La Noce chez les petits bourgeois » de Brecht (Théâtre Varia) et surtout dans «La Métamorphose» d’après Kafka (au Poche) ayant impressionné les critiques dramatiques. A un point tel que l’Eve de la découverte lui fut attribuée définitivement, dès cette réunion, sans remise en cause ultérieure. (En même temps que l’Eve d’honneur décernée à Claude Etienne, directeur du Rideau de Bruxel@ P. H. VERSELE –             NEWS – Bruxelles les, pour l’ensemble de sa carrière).

Toutefois, il fut décidé de mettre un embargo sur le nom des lauréats de ces deux Eves jusqu’à la proclamation officielle, étant donné que pour les autres Eves (interprétation, mise en scène etc.) on n’en était qu’au stade des nominations (cfr Rif Tout Dju de septembre 89). Le secret fut bien gardé – ce qui est rare ! – au point qu’après la remise de cette distinction, ayant demandé à Christian Hecq s’il s’y attendait, il m’a répondu : « absolument pas »

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