Rencontré… Adolphe Triquet, échevin de Nivelles.

Un bref curriculum vitae : Mr Triquet est un pur Aclot. Il est né Nivelles en 1931. Après des Humanités gréco-latines à l’Athénée de Nivelles, il a fait carrière au Ministère des Finances : entré l’Enregistrement en 1950, il a parcouru les degrés de la hiérarchie administratives jusqu’au grade d’Inspecteur général avant d’être nommé Conservateur des Hypothèques à Mons le 1er juillet 1988.

RIF  Comment êtes-vous arrivé à la politique ?

A.T. Par hasard, à l’invitation d’amis. Chacun disait que la politique n’est pas propre. J’ai voulu vérifier par le dedans. C’est vrai, la politique n’est pas toujours très reluisante.

RIF Je vous considère un peu comme un franc-tireur. Quel est votre avis à ce sujet, moins que cela ne soit le sadisme de dire l’inverse des autres ? En d’autres mots, acceptez-vous une discipline de parti ou préférez-vous conserver votre indépendance ?

A.T. Oui, la discipline de parti est nécessaire. Je m’y soumets donc. Encore faut-il que les décisions du parti soient intelligentes. Si on n’est pas FONDAMENTALEMENT d’accord avec son parti, il n’y a qu’une solution : le quitter.

RIF Est-ce une erreur que de dire que vous vous occupez du principal et subsidiairement de l’accessoire, tout en étant loin de le négliger ?

A.T. Il faut aller à l’essentiel. Le hic, c’est que, pour beaucoup, l’accessoire est l’essentiel. Nous vivons une période égoïsme forcené. L’avenir n’intéresse plus guère de gens. L’avenir de ses propres enfants est de plus en plus négligé par un certain nombre de parents. Or, on bâtit l’avenir aujourd’hui. On peut aussi déplorer un manque total du souci du voisin, alors que la liberté de chacun est, en démocratie, limitée par celle de l’autre.
L’abus du droit est sanctionné par la justice. Et cependant, écoutez les gens. Ils vous diront, pour la plupart : « J’ai DROIT à Rarement vous entendrez: « Je DOIS

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