Histoire d’une ligne méconnue… la 131 : Nivelles-Fleurus. [suite et fin]
Auteur : LETROYE Jean
Si, à Frasnes, la gare était opérationnelle en ce mois de septembre 1876, à Rèves, par contre, il n’en était rien ; en effet, l’indécision quant à son emplacement avait, tant et si bien retardé sa construction que les trains ne faisaient pas arrêt à Rèves (se reporter à l’horaire d’octobre 1876). Il faudra attendre le 8 février 1877 pour que la station soit enfin terminée et ouverte au trafic ; alors seulement, les convois feront halte à Rèves (16).
D’autre part, le terminus de la ligne, vous l’avez remarqué, était Chassart (certains y verront peut-être la raison d’être de la ligne) mais trois mois plus tard, le 14 décembre 1876, la section Wagnelée-St Amand-Fleurus est, elle aussi, livrée à l’exploitation (17). La raison de ce retard est que le raccordement de la 131 à la station de Fleurus avait soulevé plus d’un différend entre la société du grand central, exploitante de la ligne CharleroiWavre et l’Etat belge, maître d’oeuvre de la 131 (18).
La ligne fonctionna alors pendant quelques années, avec comme seuls points d’arrêt entre Nivelles et Fleurus : Frasnes, Wagnelée-St Amand et Rêves ; mais dès 1881 d’autres points d’arrêt vinrent s’ajouter à ceux-ci (19). Il faut aussi souligner qu’à partir de 1904, la gare de Chassart assura la correspondance avec le vicinal. En effet, une ligne Chastre-Tilly-Mellet-Courcelles fut mise en service cette année-là et constitua un atout supplémentaire pour le développement des usines Dumont de Chassart.
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