A la découverte des animaux de la Collégiale de Nivelles

Quelles informations n’ont pas déjà été fournies à propos de la Collégiale de Nivelles, tant pour ses architectures successives que pour les rôles qu’elle a tenus, dans les circonstances les plus favorables ou les pires, dans la vie de la Cité ? Pourtant, elle recèle encore de minuscules trésors auxquels nous sommes devenus, globalement, moins attentifs.

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LES LIONS : Les animaux sont présents aux deux accès du Westbau, à savoir le portail de Samson (côté nord, à gauche donc en regardant la collégiale depuis la rue Seutin) et celui de Saint-Michel (au sud, donc à droite), ainsi qu’au-dessus de la porte nord donnant accès au cloître. …..

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Cette superbe chaire représentant Jésus et la Samaritaine fut exécutée (et achevée en 1772) par deux artistes : le marbre est de Laurent Delvaux, artiste nivellois fameux à l’époque, et le bois de Philippe Lelièvre, de Nivelles, élève du précédent. …. Sur le marbre, en baissant la tête, on distingue une grenouille, un escargot et un lézard ou salamandre

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Toute de blanc et d’or vêtue, Sainte Gertrude est ici accompagnée de quatre souris ou ratons, deux à ses pieds, deux sur sa crosse. Ce n’est qu’au XVe siècle que Gertrude fut invoquée contre les rats et les souris. Il est bien évident que ces rongeurs constituaient un fléau pour l’économie agricole locale, et ce d’autant plus que les récoltes étaient entreposées dans l’enceinte de l’abbaye. ….

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En nombre restreint, on trouve aussi : des chevaux, des coquilles Saint-Jacques, des singes, des pattes de griffon, un coq, un pélican, des moutons… et un raton laveur, aurait ajouté Jacques Prévert. Tantôt en marbre (cheval du mausolée baroque présentant les miracles de Ste Gertrude), tantôt en bois (stalles), parfois en métal (statues des évangélistes), ils sont là, discrets et plus ou moins porteurs de sens cachés.

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