A la rencontre de… Laurent Lecomte.

Malgré votre jeune âge, vous revendiquez le titre d’Autodidacte. L’école semble avoir été pour vous autre chose qu’un coin de paradis ?
-J’ai quitté le secondaire par dégoût. Peu de contacts fructueux avec la gent enseignante ! J’aurais voulu m’orienter vers le secteur artistique mais les Hautes Écoles sont tellement élitistes … Contraint et forcé, je me suis dirigé vers une formation professionnelle. Sans directement répondre à mes aspirations, cette formation m’a beaucoup appris.

Vous savez dessiner ! L’autoportrait ci-dessous le prouve. qu’est-ce qui vous a amené au “style conceptuel” ?

Beaucoup de gens pensent qu’un peintre “abstrait” ne sait pas faire du figuratif. J’apprécie aussi les oeuvres figuratives mais, comme bien des artistes contemporains, je préfere aller plus loin que l’apparence, baliser un chemin qui nous mène à la perception “d’une dimension éthérée”.

Quel artiste reconnu admirez-vous le plus ?

Un visionnaire de notre époque : Yves Klein. Une récente lecture m’a fait découvrir combien sa philosophie était proche de la mienne mais je refuse toute tendance capable de “tuer” ma vision personnelle. L’académie, pour le figuratif mais pas pour l’abstrait !

N’est-ce pas un peu présomptueux ?

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