A propos de Jacquemarts. (Jean de Nivelles)
Auteur : LECOCQ Georges Article tiré du bulletin du Touring Club de Belgique n° 12, décembre
Auteur : LECOCQ Georges
Article tiré du bulletin du Touring Club de Belgique n° 12, décembre 1906, sous la signature H.V.M..
Nivelles possède, en son «Jean de Nivelles» haut perché, l’un des rares jaquemarts encore existant dans notre pays. Un aperçu de ce que recouvre ce mot n’a jamais, que je sache, été proposé aux Aclots comme aux autres Nivellois et amateurs, et je me targue de pouvoir combler cette lacune à travers une étude fort bien faite datant, hé oui, du début du XXe siècle.
Une remarque : le style est de l’époque, ainsi que l’orthographe. N’en soyons que plus respectueux de l’auteur.
INTRODUCTION
On n’est pas d’accord sur l’origine du mot «jaquemart» par lequel on désigne ces personnages qui, depuis cinq ou six siècles, sont chargés, dans quelques villes, de faire connaître l’heure aux habitants. Certains auteurs croient que l’on a voulu conserver le souvenir des anciens veilleurs. D’autres pensent que ce nom vient de celui de l’horloger Jacques Mark, qui vivait au XIVe siècle et qui, d’après eux, serait l’inventeur de ces personnages. |
G. Peignot, qui s’est occupé spécialement des jaquemarts de Dijon, établit qu’en 1422, un nommé Jaquemart, horloger serrurier, demeurant à Lille, travailla à l’horloge de Dijon. Et il
pense que ce Jaquemart pourrait bien être le fils ou le petit-fils de celui qui construisit l’horloge de Courtrai, la distance entre cette dernière ville et Lille n’étant que peu importante.
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