Actes de résistance

Comme bien l’on pense, l’action des mouvements de résistance n’ira que croissant en 1944. Il ne nous est toutefois pas possible de faire la distinction entre les vrais coups de résistance, les plus nombreux bien sûr, et l’un ou l’autre fait de banditisme que l’on classe dans les délits de droit commun.
Le nom de Edouard Pardonche apparaît le plus souvent. Ce jeune homme (il avait 21 ans en 1944) est officier dans l’Armée Secrète. Il est le seul résistant à nous avoir communiqué la liste, bien ordonnée, des
actes auxquels il a participé. Il est le seul aussi à avoir tenu une sorte de comptabilité des sommes raflées. Elles sont consignées chaque fois dans un rapport écrit et leur affectation détaillée y figure.

8 JANVIER. Alfred Boudart, commandant de la brigade de gendarmerie de Nivelles et membre de l’Armée Secrète depuis 1940, non seulement organise l’enlèvement des documents de la Werbestelle mais ordonne l’enlèvement des registres de la population. Il prendra le maquis le mois suivant et regagnera Nivelles le 4 septembre.

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