Ce que le petit singe de Mons, nous dit… ou pas…

L’histoire, sachez-le, a toujours été un terrain d’expérimentation, ou, en tout cas, pour ses pratiquants, un terrain quasi idéal pour y développer les multiples progrès et acquisitions réalisés par cette discipline au fil du temps, ce dont nous ne devrions pas nous plaindre.
Le texte qui suit est pleinement illustratif à ce sujet : prenez la peine de le lire, de le « digérer » et de vous faire l’opinion la plus neutre possible de ce qu’il met en évidence. Surprenant n’est-il pas ! Mais je sens venir tout aussitôt, à votre esprit, des réticences où le mot « élucubrations » prend une place considérable …A l’heure où Léonardo da Vinci se voit lui-même projeté
au cœur d’une polémique faite d’interprétations audacieuses et de dérives littéraires que n’apprécient pas les puristes, posons nous la simple question de savoir s’il y a fût-ce une part de vérité dans de tels récits et si, de temps en temps, notre réflexion ne devrait pas se laisser aller à explorer de tels méandres afin d’en avoir le cœur vraiment net.
Bientôt au tour de Jean de Nivelles.

Avec ses yeux écarquillés et son air pensif, le petit singe de Mons semble attendre avec lassitude que quelqu’un ne se contente pas seulement de lui caresser la tête, mais prenne aussi la peine d’écouter le message qu’il est chargé de transmettre et qu’il garde par devers lui depuis tant de
siècles.
Le nom qu’on lui donne – «Singe du grand garde» – indique pourtant à suffisance qu’il a quelque chose à nous dire, mais hélas les procédés anciens de transmission de la connaissance se sont perdus et rares sont encore de nos jours ceux capables de dire qu’en réalité «Singe du grand garde» doit s’entendre «Singe dict grand garde» et signifie que le petit singe garde, voile une phrase (dict) importante (grand). Il propose donc à notre sagacité un de ces rébus dont le Moyen Âge était friand.

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