Dans nos écoles

Serge Simon, domicilié à Villers-Perwin, achève ses Humanités gréco-latines à l’Athénée royal de Nivelles en 1944. II nous livre quelques souvenirs.
« Chaque jour, ouvriers, étudiants et enseignants arrivent et repartent par train et tram à vapeur. Cette transhumance journalière est bientôt perturbée : les trains sont de moins en moins réguliers, puis se raréfient suite aux mitraillages des locomotives et aux sabotages de la Résistance sur les voies et le matériel.
« Je disposais normalement, pour rentrer chez moi le soir, de deux trains : l’un vers 17 heures, l’autre vers 19.30 heures. Le premier est bientôt supprimé et le deuxième, au lieu de me ramener chez moi vers 20heures, devient de plus en plus irrégulier au point de ne rejoindre Villers-Perwin, certains jours, qu’après minuit et après des heures d’attente à la gare. À partir de Pâques, il n’y aura d’ailleurs pratiquement plus de trains. On devra se débrouiller à pied ou à vélo … Et dans quel état ces vélos !
« À l’Athénée, au 2ème trimestre, les cours sont de plus en plus souvent contrariés par les alertes qui imposent la descente aux abris. Avec l’insouciance et la gaîté naturelles à notre âge, ces descentes aux abris nous paraissent plutôt amusantes.

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