de Pourbais à Bornival.

Parler de Bornival suppose que nous remontions au minimum au XIIIe siècle, lorsque les chemins que nous foulons et les champs que nous traversons aujourd’hui, s’appelaient Porpais ou Porbais (1209). Encastrées entre les domaines de l’abbaye de Nivelles et ceux des seigneurs d’Enghien, les terres de Pourbais (1244) étaient tenues en fief de l’abbesse de Nivelles par le chevalier Godefroid de Huldenberg et sa famille. En 1209, la famille de ce chevalier renonça aux dîmes de Pourbais au profit du monastère de Cambron. Berthe II, 21e abbesse, et le chapitre de l’abbaye de Nivelles reconnurent , le 1/12/1209, la cession des dîmes à condition d’en recevoir un cens annuel de 12 deniers de Nivelles. Lors de la création de la paroisse de Bornival en 1603 par le seigneur François d’Arlin, c’est donc l’abbaye de Cambron, en tant que décimatrice, qui participera pour une grande part à l’édification de la petite église dédiée à saint François d’Assise.
Aujourd’hui encore, une ferme dite de Pourbais se situe, à la sortie nord-ouest du village de Bornival, en contrebas de la chaussée de Braine-le-Comte qui mène de Nivelles vers Ronquières et son fameux plan incliné, en passant par Monstreux et Bornival.
Le nom actuel de Bornival remplacera celui de Pourbais à la fin du XIIIe siècle (Bornevaus ou Borgnevaus) lorsque la famille de Bornival, grands aristocrates qui venaient de Yssche, prit possession des terres de Pourbais.

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