Entente patriotique Nivelles – prisonniers de guerre
Auteur :
documents FNAPG confiés par Walter Hanse.
Éditorial
Les années 1939-1940 ont vu la mise sur pied de guerre, successivement, de différentes classes de militaires.
L’armée se trouvait, dès lors, en pré-alerte suite aux tensions qu’entretenait l’Allemagne de Hitler.
Le 10 mai au matin, nous entrions en conflit et subissions une invasion à laquelle nous étions incapables de nous opposer. Les avertissements officiels préalables et la longue mobilisation qui eût pu servir à une préparation intelligente de la part de nos officiers imprévoyants nous menèrent malgré tout vers la déroute la plus totale.
Les Alliés, qui nous soutenaient, eux aussi mal équipés et surtout mal commandés, furent très vite à la merci d’une Wehrmacht irrésistible à laquelle un équipement ultra-performant conférait une pugnacité indomptable.
Rappelons-le : nous fûmes balayés en 18 jours et la capitulation nous relégua dans les camps des prisonniers en Allemagne. Notre héroïsme ne fut en aucun cas récompensé et nous devînmes des otages malgré nous. Cela se traduisit par cinq années dans les geôles nazies, à travailler comme des esclaves tout en subissant toutes sortes de contraintes, la faim, la déchéance, la perte de personnalité, les brimades de tout acabit, les faux espoirs, … jusqu’à ce que l’hydre nazie subisse à son tour le plus attendu et le plus mérité des revers.
Bientôt, il n’y aura plus que des noms
En septembre 1944, nous avons commémoré la libération de Nivelles, puis, en décembre, la libération de notre pays après l’échec d’une dernière tentative de reconquête par les armées allemandes lors de la bataille des Ardennes. Ainsi se terminait, pour la population belge, une guerre de cinq années de souffrance, de peur, de famine, de privation de nos droits et de nos libertés, d’arrestations arbitraires, de
déportations en Allemagne, d’assassinats et de misères.
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