Histoire de la paroisse et de l’Eglise Saint-Nicolas.
Auteur : DE MULDER Charles
AVANT-PROPOS
Mai 1940… C’est la guerre.
Bombardement de Nivelles.
Près de 400 maisons entièrement détruites avec des bombes incendiaires, notre belle collégiale Sainte-Gertrude et tout ce qu’elle contenait brûlé ; ajoutons-y l’Eglise des Saints-Jean et-Nicolas.
Dans l’une comme dans l’autre, disparus trésors et châsses fondus par la chaleur que dégagent ces fameuses bombes incendiaires au phosphore.
Plus aucun documents paroissiaux ni archives!
Pourtant, en ce qui concerne l’Eglise Saints-Jean-et-Nicolas, j’ai eu la chance de retrouver un Almanach Paroissial de 1912, contenant un calendrier de l’année, des renseignements statistiques et différentes notes sur la paroisse et sur les paroissiens.
Monsieur l’Abbé J. DEBIENNE, Curé, nous explique :
« L’almanach vous fera connaître quelque peu la vie paroissiale du bon vieux temps qui s’écoulait à Nivelles jadis. » Celle-ci n’était pas monotone du tout ! Oh non ! Que d’activités multiples, que d’imprévus, que de soucis parfois bien gros de conséquences. La bonne joie de sentir dans ces vieux documents la part active que prenaient jadis les « Paroichiens » – c’est ainsi qu’il les désignait – à toutes les manifestations de la vie paroissiale.
Ce petit livre n’a pas voulu faire oeuvre scientifique et complète ; son auteur s’est borné à savoir lire quelques liasses d’archives pour en extraire et combiner les documents les plus intéressants.
NOTES HISTORIQUES
Elles se rapportent à la paroisse et ont été établies d’après «un état de l’Eglise » fait par Jean Charles MOULINVAUX, curé depuis 1681, suivant les ordonnances de Monseigneur Comte de BERLO, notre Evêque (Namur).
Saint-Jean-l’Evangéliste, dans l’intra muros de Nivelles, est une des paroisses qui ont été érigées dans cette ville en 1231 et représente à l’heure actuelle une des cinq paroisses encore présentes dans la ville, les autres ayant été réduites à ce nombre en l’an 1585.
Elle était connue auparavant sous l’invocation de Saint Nicolas et se développait de façon conjointe à l’hôpital du même nom, sur le Marché.
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