Histoire de l’aide à l’enfance à Nivelles

PREAMBULE
Quelle maman peut affirmer aujourd’hui qu’elle se serait bien passée de la consultation des nourrissons lors des souriantes et nombreuses semaines qui suivent cet événement tout à fait marquant chez une femme, celui qui l’a vue mettre au monde ce petit être, garçon ou fille peu importe, qui constitue désormais sa presque unique raison de vivre ?
Il nous est venu à l’idée de nous associer, sans la moindre hésitation faut-il le souligner, à la digne célébration du
centenaire de « La Goutte de lait », première institution nivelloise à s’être vraiment préoccupée des nouveaux-nés, et c’est un Eugène DEDOYAROD bien en verve et fort attentif qui s’y est collé, la bonne humeur en plus, aidé en cela par un groupe imposant de bénévoles.
Avant de nous pencher sur les « berceaux » au fil du temps, soyez toutes et tous persuadés, dès maintenant, que la saga de la consultation des nourrissons est tout sauf un fleuve [de lait ?] tranquille, mais que la disponibilité et le dévouement de toutes et de tous ont fait que les premiers pas de nos bébés dans cette existence, qui est désormais la leur et ne sera pas toujours exempte de difficultés de tous ordres, furent suivis, assurés et rectifiés si besoin était par un groupe unanimement dévoué à la cause de la vie.
Que toutes et tous trouvent ici même un hommage singulier et très sincère.

Historique
Mères et nourrissons. une mortalité « effrayante ».
« Avant 1880, 1 enfant sur 6 environ meurt avant 1 an et, parmi les survivants, on compte encore 1 décès sur 7 avant l’âge de cinq ans. La mortalité maternelle est alors d’environ 1 décès pour 100 accouchements, ce qui donne, vu le nombre d’accouchements par mère, près de 5% de décès, en d’autres mots de morts en donnant la vie, C’est ce que constatent les médecins vers 1880. » (1)

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les 100 ans de la consultation des nourrissons Sainte-Anne (1914 – 2014)

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