Hommage à Georges Aglane

Georges AGLANE (1912-1994)

Le sourire d’Aglane
Le peintre nous regarde mais c’est l’homme qui nous guette. Ses yeux vous interrogent, ses lèvres sont complices. Son front se plisse comme [‘eau sur la plage où viennent onduler ses longs cheveux d’artiste. Ne mentez pas, ne cachez rien, son regard vous pénètre jusqu’au tréfond de l’âme où il cherche à  » glaner  » un reflet de lui même.

Un artisan en quête d’absolu
Georges Aglane, de son vrai nom, Georges-Ghislain Aglave, est né à Nivelles le 18 mars 1912. Issu d’une famille d’artisans, peintres, décorateurs, il gardera, a travers toute son oeuvre, un grand souci de finition, que ce soit dans l’élaboration ou la réalisation de ses tableaux, de ses dessins, de ses médailles, de ses sculptures ou de ses eaux fortes.
Après des études artistiques auprès de différents maitres, notamment a l’Académie Royale des Beaux Arts de Bruxelles dont il fut lauréat (1933-35), il poursuivra son oeuvre sur une voie personnelle, sans
renoncer à participer à diverses expositions d’ensemble tant à Gand, à Ostende, à Bruxelles qu’à la
Louviëre, foyer culturel fort actif avant-guerre.

Une lente évolution
En 1940, il se retrouve prisonnier en Allemagne.
Malade, il revient à Nivelles et s’acharne, pour survivre, à restaurer l’intérieur de [église Saint-François
a Bornival (prochainement à nouveau accessible).
Comme le rappelait sa fille Cécile, l’artiste connaissait alors des moments difficiles, il peignait des paysages,
des fleurs, des portraits de famille (soulignons ici ses dons exceptionnels de portraitiste). Il fallait bien vivre et nourrir les siens.

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