Hommage : Le souvenir d’Arthur Masson à Nivelles.

Et tout de suite, ce fut sur la ville un déversement massif. Dans un carrousel d’apocalypse, les quinze ou vingt avions de l’escadrille se mirent à tourner autour de la collégiale, lâchant par tonnes bombes explosives et bombes incendiaires …
.. La ville brûlait toujours. A présent la haute collégiale ressemblait à une cathédrale de feu. La flèche allait-elle résister à l’embrasement ?
.. Et soudain, la torche branla, vacilla, s’inclina d’un seul bloc. Sur les pans de la vieille cité, il y eut un fracas de carriëre dynamitée, une cataracte de moellons, de fer, de bois, de gravats où gronde le gémissement inouï des quarante cloches de bronze du carillon abattu et brisé sur le pavé …
Un quart d’heure après, la ville était vide.

J’extrais ces lignes d’une bouleversante description que l’écrivain Arthur Masson a faite de la destruction du centre de Nivelles par la Luftwaffe, le 14 mai 1940.

……..


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