Hors Série GENDARMES DE NIVELLES

Numéro Hors Série du Rif tout dju
 consacré aux
GENDARMES DE NIVELLES

DEWEZ roland

De la Gendarmerie française à la Gendarmerie belge

La Gendarmerie nationale est l’héritière de la Maréchaussée corps de militaires qui, chargé depuis le Moyen Âge de la police et de la justice aux armées, devient progressivement une force de police compétente pour l’ensemble de la population, et sur la quasi-totalité du territoire français.
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> La caserne de la Gendarmerie de Nivelles

A leur arrivée les Français ont fait main basse sur les biens immeubles de l’Église. Sur base des décisions du 5 Messidor an IV (23 juin 1796) du Directoire exécutif, la maison que la chanoinesse occupait Place St Paul n⁰3 a été réservée pour servir de siège à la Gendarmerie.
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En 1965, soit 20 ans après l’avant-projet de construction la caserne de Gendarmerie est construite faubourg de Charleroi. Les gendarmes peuvent s’installer dans des bâtiments neufs.
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> La vie de la brigade

Le 27.11 1842 les journaux du jour rapportent une intervention des policiers nivellois.

Ont-ils eu le nez fin, ou par simple hasard ? Quoi qu’il en soit le contrôle d’une voiture particulière dans laquelle se trouvaient 4 religieuses a débouché sur une grande surprise. Les religieuses n’étaient en réalité que des hommes déguisés. Ils avaient probablement des mauvaises intentions car, en fouillant la voiture, les gendarmes de Nivelles ont découvert un assez grand nombre d’armes à feu et des armes blanches.
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Une alarme, encore une de plus, mais cette mission, Marcel MORUE ne reviendra pas. Il perdra la vie à l’arrière du parking COLRUYT chaussé de Bruxelles. Cette affaire prendra le nom des « tueurs du Brabant Wallon ». Le premier gendarme arrivé en renfort au Colruyt est le MDL Michel SCHEUN, c’est lui qui découvrira le corps de son collègue et ami Marcel MORUE.
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La Gendarmerie belge a été dissoute par la loi du 7 décembre 1998

> Témoignages

……….. Nous sommes arrivés sur place venant par la rue de Namur. Quand je suis arrivé sur le Parvis, j’ai vu que la patrouille qui venait de Baulers était déjà sur place. ……….La patrouille qui avait interpellé 2 personnes avait la situation en main. Debout sur le trottoir, face aux gendarmes il y avait un gros bonhomme, pas grand mais trapus. Assis dans la voiture, à la place du passager avant il y avait un autre homme. ……….Le gendarme COURTOIS vérifiait les papiers, protégé par PIRSON. ………Ensuite je me suis rendu près de la voiture. La situation n’avait pas changé. J’ai demandé à LOISEAU de sortir de la voiture. RINCHARD était debout à côté de la portière ouverte de LOISEAU. J’étais côté conducteur. Entre RINCHARD et moi il y avait la Buick. Tout en s’abaissant RINCHARD me demandait de laisser LOISEAU tranquille car il était gravement handicapé et il le conduisait à la clinique………..Etant abaissé RINCHARD prenait discrètement possession d’une carabine Américaine qui était au pied de LOISEAU. J’ai vu l’arme que je connais pour en avoir porté une pareille durant la guerre en tant que résistant……… A tout moment des tirs pouvaient partir et nous atteindre malgré la prise de COURTOIS…….D’un coup de poing à la mâchoire j’ai assommé RINCHARD. Nous avons pu ainsi le désarmer et le menotter. Quant à LOISEAU à aucun moment il n’a bougé………