Hougardy, la mémoire d’un résistant courageux et discret

Je vous invite aujourd’hui à emprunter le trottoir de gauche de la rue de Namur, en direction de la gare. Après quelques pas, engagez-vous dans la seconde rue à gauche : celle qui porte fièrement le nom du Général Léman.

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Qui était cet homme ? Ne vous êtes-vous jamais posé la question ?
En ces temps où la guerre semble à nouveau frapper à nos portes, il est salutaire de se souvenir qu’autrefois, des femmes et des hommes ont risqué leur vie pour notre liberté. Ils ont résisté, souvent dans l’ombre, pour que nous puissions vivre en paix.

Et peut-être est-il temps, une fois encore, de nous unir, de nous épauler, et de défendre ensemble ce droit fondamental : celui de vivre libres et solidaires.

La résistance, celle des petits groupes locaux, reste méconnue. Ces combattants de l’ombre ont laissé peu de traces : par nécessité, par prudence, pour protéger leurs proches. Le silence était leur bouclier. Seul leur chef de secteur connaissait parfois l’étendue de leurs actions.
Certains jouaient un double jeu, infiltrés ou contraints, oscillant entre collaboration et sabotage. D’autres groupes furent trahis, infiltrés par des agents locaux à la solde de l’occupant. Les conséquences furent tragiques : arrestations, déportations, pertes irréparables.

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