Il y a 60 ans déjà : Le retour de nos prisonniers de guerre, leur réintégration.

C’est un très grand honneur pour notre revue que d’être associée à cette reconnaissance, toujours émouvante, des peines, des douleurs, mais aussi des tâches souvent avilissantes de ceux qui s’en allèrent, un jour, au-devant de l’ennemi, pour protéger, et leur pays, et leurs proches, et revinrent chez eux plus de cinq années après, méconnaissables. Encore mille mercis à ceux qui bravèrent l’hostilité de l’envahisseur et qui payèrent cette noble attitude par la perte, pour la majorité d’entre eux, de la partie la plus enthousiasmante de leur jeunesse.

Dans un important et intéressant article de la plume d’Adrien Balseau, « Nous n’oublions pas nos prisonniers de guerre nivellois » (Rif tout dju, n° 373, 1995), l’auteur aborde les points suivants:
— une approche historique du prisonnier de guerre (P.G.)
— une précision sur les différentes sortes de camps
— le décompte des P.G.
— la vie dans les camps
— la Fédération nationale et la section de Nivelles
— la liste des P.G. nivellois de 1914-1918 et 1940-1945.

L’objet de cet article est double : d’une part ne pas oublier ce que les époux, parents ou grands-parents ont vécu, et d’autre part, essayer de comprendre les problèmes rencontrés à leur retour par ces hommes qui avaient été privés de liberté et de contacts humains normaux, familiaux et civiques pendant cinq ans, en n’ayant, cependant, fait que leur devoir.
Comme le dit très bien Yves Durand (Hachette, 1945 in : A. Balseau, Rif., N°373, 1995,p. 5), « Leur retour, la réinsertion ne seront pas faciles ; les hommes ont souffert.

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