La chapelle de la Maison de Retraite du CPAS de Nivelles.

Brève notice historique :
La chapelle millésimée «1870 » faisait partie intégrante de l’Hôpital-Hospice construit à cette époque. Elle a été destinée à la célébration des offices quotidiens des Filles de la Charité de Saint-Vincent-de-Paul, religieuses attachées aux Hospices (auparavant nom général des institutions de soins et d’assistance), ainsi que le précise un procès-verbal, en date du 29 décembre 1855, de leur installation à Nivelles par le Conseil d’administration des Hospices. La foi de ces moniales les portait à y rechercher constamment, dans le calme et la sérénité, la volonté nécessaire à la poursuite de leur œuvre.
La chapelle était également fréquentée par des pensionnaires de l’institution ; deux galeries latérales, établies au niveau du premier étage où étaient logés les moins valides, devaient
permettre à ceux-ci de participer aux célébrations du culte. Vu le caractère communautaire de l’édifice, donc accessible à quiconque, la chapelle était desservie par un aumônier résidant.

Pendant la guerre 40-45, elle connut une activité inhabituelle à cause de la destruction de la collégiale et de l’église Saint Nicolas, mais aussi à cause de l’occupation de l’église du Saint-Sépulcre par des prisonniers français en nombre.
Ses dimensions sont forcément limitées en raison de sa destination ; on y ressent une ambiance chaude et intime de petite église rurale. C’est ainsi que la cloche sonnait régulièrement, trois fois par jour au minimum, aux heures – précises de l’angelus (prière sainte) matin, midi et soir, – comme dans les campagnes.

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