La Tour Simone, des origines à la restauration.
Auteur : OSTERRIETH Martine
Au Moyen Âge, Nivelles était entourée d’une enceinte : une puissante muraille de 2,50m d’épaisseur, bordée de fossés à l’extérieur, et renforcée de terrées à l’intérieur. Entrer ou sortir de la ville ne pouvait se faire que par l’une des sept portes fortifiées, gardées et fermées la nuit (on peut imaginer la file des chariots, parfois venus de loin, pressés de rentrer à la tombée du jour…). Plusieurs tours, faisant saillie à l’extérieur du rempart et percées de meurtrières, permettaient aux gardes de défendre murs et fossés.
La tour Simone (dite aussi « tour du Diable ») est la seule qui ait résisté au temps. En effet, après avoir longtemps protégé la ville, le rempart devint une entrave à son développement.
Au début du 19° siècle, il fut détruit, tandis qu’on établissait les boulevards sur les fossés comblés.
Quelques vestiges subsistent encore, fragmentaires et souvent cachés au fond des cours ou des jardins. La tour Simone est le seul témoin monumental conservé. Ce qui lui valut d’être classée comme monument dès 1950, puis acquise par la Ville en 1958. La restauration en fut alors confiée à Victor Martiny, architecte
de la province.
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