La vie nivelloise en 1944

8 JANVIER. Le collège des bourgmestre et échevins de Nivelles maintient la taxe de 450 francs qui frappe le Grand Modern Théâtre, installé au bas de la grand-place.

22 JANVIER. Le collège des bourgmestre et échevins de Nivelles discute d’un ordre du jour insolite. Il est d’abord question d’établir un parc industriel à Nivelles. Ensuite, on envisage, de concert avec la S.N.C.B., le placement d’une voie ferrée qui unirait la gare du Nord au canal de Charleroi à Bruxelles …. à Bornival. L’administration communale de Bornival a déjà donné son accord et la société des vicinaux se dit intéressée par le projet.
Ces idées, en pleine guerre, tombent à faux. Mis à part le parc industriel, vingt ans plus tard, le reste ressortit à l’utopie.

31 JANVIER. Le chanoine Mary, doyen de la collégiale Sainte-Gertrude, décède. Nous avons parlé de lui dans notre numéro consacré à 1940 le bourgmestre Léon Jeuniaux l’a appelé à un poste de conseiller
communal suppléant au cours de l’exode. Son successeur sera le doyen Michel Huybrechts (voir, plus loin, dans le chapitre consacré aux journées de la libération, la fondation du Corps Musical Nivellois).

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