Largage d’armes à Baudemont

C’est à ce moment que je rencontre John van PELT, en juin 1943. Je puis affirmer que c’est lui qui m’a lancé dans la bagarre : « Nous allons recevoir des armes et je te charge de trouver la plaine et les lieux pour les stocker ». Le terrain sur lequel je porte mon choix se situe à Haut-Ittre. Il y a plaine et bois à profusion pour cacher les armes parachutées temporairement, et comble de bonheur, se dressait à portée une tour de garde de surveillance des Allemands.
De plus, l’accès pouvait se faire en empruntant des chemins fort discrets s’amorçant à portée du lieu-dit « Le Bon Dieu qui croque ». Le stockage, pour sa part, est accepté par le comte de Lichtervelde en son château de Baudémont.

Un premier parachutage, prévu le 19 octobre 1943, n’aura pas lieu : je suis seul avec Edgard YPERSIÉ, les autres compagnons n’ayant pas été prévenus à temps; l’opération est dès lors remise au lendemain. Inutile de dire que nous sommes tout ouie pour entendre le bruit de l’avion transporteur allié annoncé, un Lancaster.
Malheur de malheur : c’est d’abord un Dornier allemand qui nous remplit les oreilles ! Mais peu de temps après, vers les quatre heures du matin, le doux chant du Lancaster se fait enfin entendre ; le message codé en Morse (N = -.-) (Nany) est aussitôt lancé l’avion accuse réception. mais s’éloigne, nous laissant croire que l’affaire est perdue.
Tout à coup, surgissant d’on ne sait où, …

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