Le gant de la petite reine blanche.
Auteur : LEFEBVRE-DAIX Georges
Jeu de main, jeu de vilain !
Saviez-vous qu’à l’origine, cette semonce adressée aux enfants turbulents était une expression relative au JEU DE BALLE ? De boerenkaats ou la PAUME DES PAYSANS (autrement dit : des VILAINS) se jouait souvent à MAIN nue. Les « rustres » qui la pratiquaient, faute de pouvoir se payer un gant, se contentaient d’une main calleuse. Les « bourgeois traduisaient leur mépris à l’égard de ces pauvres bougres en s’exclamant: « Jeu de main ! jeu de vilain ! »
Aussi variés que les bonnets de nuit.
À la PAUME, recenser tous les types de GANTS utilisés jadis est une tâche impossible. Rien qu’au siècle dernier, dans nos régions, outre le jeu à main nue ou avec un léger gant de PROTECTION, on parle de gant COUPE, gant à PLAQUE (plaquette ou grosse plaque), gant-LOUCHE, gant CASSEROLE, gant DOUBLE, voire gant de BRUXELLES… .
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