Le Grognard Cambier.

Napoléon dit un jour à Bourrienne
— Eh bien ! vous aussi vous serez immortel
— Et pourquoi, général ?
— N’êtes-vous pas mon secrétaire ?
L’Empereur avait raison. C’est bien parce que Bourrienne fut l’ancien camarade de Brienne puis le secrétaire intime de Bonaparte que l’on sait encore aujourd’hui qu’il avait épousé la fille d’un avocat de Leipzig laide et louchant fort ! Et qu’il avait trois filles, dont deux étaient aussi laides et louches que leur mère et la troisième jolie, mais toujours costumée en garçon car ses parents n’avaient jamais pu se consoler de n’avoir pas de fils !
Et c’est parce que le sieur Cambier, de Nivelles, combattit avec Napoléon sur les champs de bataille de 1809 a 1815, à Waterloo, que l’on se souvient encore de lui aujourd hui.
En avril 1814, après l’abdication de Napoléon, il fut parmi les grognards qui suivirent le grand vaincu à l’île d’Elbe et qui l’aidèrent à mettre en valeur ce territoire chétif.
Un article du traité de Fontainebleau signé le 11 avril 1814, précisait que l’empereur était autorisé à emmener avec lui à l’île d’Elbe et conserver pour sa garde quatre cents hommes de bonne volonté, tant officiers que sous officiers et soldats. Devant l’élan d’amour des braves grognards pour leur  » père « , les commissaires alliés élevèrent de quatre cents à six cents le nombre d’hommes qui se rendraient à l’île d’Elbe. Il en partit finalement douze cents, les chasseurs et grenadiers de la garde ayant vu leur nombre s’augmenter de chevaux-légers-lanciers polonais, des artilleurs, de marins, de gendarmes.

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