Le musée de la châsse dans la salle Impériale, un enjeu européen pour Nivelles.

On a dit sans exagération, que l’incendie de la châsse de Nivelles représentait un des dommages les plus graves du patrimoine européen causés par la dernière guerre.

Cette châsse comptait et compte encore parmi les grandes oeuvres de l’art gothique du XIIIe siècle en particulier par ses qualités incomparables de sculpture et de micro-architecture. Elle était pour cette époque l’une des rares oeuvres de niveau européen connues et conservées en Belgique. elle l’est encore. même à l’état fragmentaire.

LE DEFI DE LA DESTRUCTION

La mort d’un tel chef-d’oeuvre ne peut laisser indifférent. Ecrin rituel et sacré, objet mémorable et oeuvre d’art. la châsse de sainte Gertrude. plus que d’autres peut – être. tant par son histoire que par sa réalité a suscité en chacun une image si puissante et si ancrée dans la mémoire qu’elle en est souvent devenue exclusive. Mais l’histoire est là ! La destruction matérielle a créé une modification aussi radicale que la transformation d’un matériau en une oeuvre d’art. C’est à partir de la reconnaissance de cette nouvelle réalité du temps et de la matière de l’oeuvre que, peu à peu, germa l’idée d’une restauration de la châsse ou, plus exactement, d’une reconslilution

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