L’éclairage public à Nivelles avant la guerre 1914 -1918 ( 2ème partie )
Auteur : DUBOIS Henri
LA DOLEANCE PERMANENTE ENFIN ENTENDUE
L’intermittence saisonnière et nocturne de l’éclairage public posait quelques problèmes. La situation est bien décrite dans les quelques articulets suivants :
« — Mercredi soir, le ciel était sombre, et la ville n’était pas éclairée ; elle était plongée dans une profonde obscurité. Les soirées précédentes, une certaine clarté tombait des étoiles, les réverbères étaient allumés. Ce système semble peu logique. Après qu’il a été convenu que la ville serait éclairée 210 fois l’an, on supposerait qu’au moins le gaz doit être allumé chaque fois qu’il est nécessaire, surtout quand la soirée commence de bonne heure. On l’éteint d’ordinaire à minuit ; qu’on l’éteigne plutôt à onze heures et qu’il donne sa lumière quand le besoin s’en fait sentir.»
(GN 31-10-1862)
Fin octobre, si la ville n’est pas éclairée, c’est très probablement dû à un manque de gaz (panne ou rupture de stock à l’usine à gaz ?):
« — Nous regrettons de devoir déclarer de nouveau que nous ne comprenons rien au système suivi pour l’éclairage de la ville. Pendant les belles soirées que nous avons eues depuis quelque temps, le gaz a souvent joint son éclat à la blanche clarté de la lune, et hier, par ce gros et sombre temps d’orage, pas un bec n’était allumé dans nos rues obscures.»
……….