Les animaux envahissent la ville

Restez confinés, qu’ils disent. A juste titre, mais il n’est pas interdit de s’oxygéner. Et par là de découvrir que les animaux ont envahi la cité. Etonnant !

Va donc pour une promenade qui débute au centre-ville. A tout seigneur, tout honneur. Djan-Djan concourt au renom de Nivelles même si son chien a mauvaise réputation puisque, selon une légende lointaine, il s’enfuit quand on l’appelle.

La Confrérie Jean de Nivelles n’en a cure, elle qui, lors du marché de Noël de l’an 2000, a offert au jacquemart un joli toutou réalisé par un marbrier de Coxyde.

Sur la place Albert I^er encore, la banque ING arbore un lion orange semblable à ceux qui décorent les autres agences de la société.

Selon la direction que vous prenez, vous découvrirez une licorne qui orne la colonne de la rue du Messager d’Anvers ou l’impressionnant cheval empaillé qui subjugue les clients de la sellerie Gilbert dans la rue de Mons.

Le pied de la rampe d’escalier d’un autre intérieur (rue des Brasseurs, 28) se caractérise par un chien tenant entre les pattes un blason représentant un fourquet, un panier en osier qui permet la filtration de la bière, souvenir du début du XX^e siècle où on dénombrait une douzaine de brasseries dans le centre-ville.

Un cygne en couleurs a élu domicile dans la rue de Bruxelles, un autre a opté pour la rue Montagne du Parc alors que leurs congénères, tout de blanc emplumés, peuplent le parc de la Dodaine.

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