Les cloîtres de l’abbaye de Nivelles.

Il n’entre pas dans mes intentions d’apporter beaucoup d’éléments neufs à propos du cloître de notre collégiale mais plutôt de rassembler en un seul texte, les notes éparses glanées dans les écrits des historiens et de faire revivre son glorieux passé. Trop souvent, même dans les livres spécialisés de l’art roman, l’auteur simplifie les données en disant que Nivelles possède un beau cloître datant du XIIIe siècle mais néglige de le décrire ou d’en narrer son histoire. Je voudrais donc poser un regard plus attentif sur le vénérable cloitre, centre d’une communauté disparue
et qui joue toujours un rôle dans la vie de notre cité.

Parce qu’elles ont été fouillées, beaucoup connaissent plus ou moins la collégiale ou ont entendu parler de l’église Notre-Dame ou de Saint-Paul. Mais le cloître est un coin négligé par les spécialistes. A peine a-t-il été sondé par le professeur J. Breuer, aprês 1940, ce qui avait permis de révéler l’existence de vestiges préromans. Cependant ses découvertes n’ont fait l’objet d’aucune publication. Son élève et collaborateur, le professeur Mertens (1), émet le souhait : “Espérons
que le cloitre, seule partie encore accessible, pourra être fouillé dans des conditions normales et dignes de l’archéologie du XXe siècle” (2). De plus, aucun dessin ni aucune description des lieux n’ont été réalisés avant les travaux de 1846.

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