Les hôpitaux de Nivelles et les maisons de soins et de bienfaisance du VIIe au XIXe siècle
(Deuxième partie)
Auteur : DEDOYARD Eugène et DE WINTER Jacques
Les maisons de soins et de bienfaisance
… Les archives regorgent de noms de donateurs nivellois : des princes, des nobles, des échevins, des bourgeois, des chanoinesses…. Les dons atteignaient des sommets, en valeurs immobilières et mobilières.
C’est ainsi que furent financés l’établissement et le fonctionnement d’une série d’institutions de soins et de bienfaisance.
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Les tables des pauvres
Les tables des pauvres étaient des institutions associées à chacune des paroisses de la ville, pour distribuer de l’aide en argent et en nature aux nécessiteux.
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La maison de la Charité
La Maison de la Charité fut créée au XIIIe siècle. Des donations très importantes furent à l’origine de cette Maison : un échevin(2) l’institua son légataire universel, deux chanoinesses contribuèrent énormément, l’une d’entre-elles abandonna toute sa fortune, et d’autres encore….
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La léproserie de Willambroux
Au XIIe siècle, Willambroux était un lieu-dit, isolé hors des murs de la cité, à 1 km au-delà de la porte de Mons. A cet endroit il y avait une ferme dans laquelle on isolait les incurables, les lépreux, pour les soigner …..
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Le chauffoir public «Le Bayart»
Depuis des temps très anciens, il existait une institution singulière qui portait le nom de Bayart, ou Bayaut en prononciation locale. Elle était enclavée dans l’hôpital Saint-Nicolas et comprenait une chambre équipée de « kuetes » et d’un feu….
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L’hôpital de la Madeleine
La Madeleine était à l’origine une petite chapelle érigée en 1240 grâce au don d’un échevin de la ville qui
souhaitait gagner sa place au ciel. En 1479, cinq Sœurs Grises de l’Ordre des Hospitaliers, fuyant précipitamment les persécutions en France, trouvèrent refuge à Nivelles ….
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L’hôpital Turquois
L’hôpital Turquoy est un petit hôpital particulier qui porte le nom de son fondateur, un échevin de la ville de la fin du 13ème siècle connu pour ses donations …
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L’hôpital Saint Jacques
Nivelles se trouvait au croisement de deux chemins de pèlerinage vers Saint-Jacques Compostelle : la « via Brabantica» amenait les pèlerins du nord et rejoignait dans la ville la « via Gallia» qui venait de l’est. Puis les pèlerins prenaient la route du sud, vers Paris. En 1420, c’est à cet embranchement nivellois que les pèlerins de Compostelle fondèrent l’Hôpital Saint-Jacques, ….
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L’hôpital Robbiet
C’est vers l’an 1400 que l’hôpital de NotreDame de Robbiet fut fondé près du l’ancien faubourg de Namur, un peu au-delà de
l’église du Saint-Sépulcre.
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L’hospice des orphelins
En l’an 1623, Marguerite de Haynin, 47e abbesse fit don de tous ses biens mobiliers et immobiliers pour acheter une maison et la transformer en hospice pour les pauvres orphelins de Nivelles. On acheta une maison de la rue de Mons pour les y accueillir jusqu’à l’âge de 18 ans. Le fonctionnement de l’institution était assuré par le chapitre.
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