Mémorial de la vie nivelloise des années 1780 à 1800 – suite : La période autrichienne

La fin du règne de Marie-Thérèse (ANNÉE 1780)

De grands travaux d’embellissement avaient été effectués à l’hôtel abbatial, en 1748, par l’abbesse Ursule-Antoinette comtesse de Berlo de Franc-Douaire (abbesse de 1743 à 1774). Elle finit ce travail en faisant placer ses armes avec le millésime 1748 en haut de deux portes de son palais. (Voir illustration).
Lorsque l’abbesse Vander Noot lui succéda, elle trouva l’hôtel peu habitable par sa vétusté et sa caducité. Des restaurations auraient dû être faites depuis plusieurs années, mais un différend opposait l’abbesse et le Chapitre à leur sujet. …….

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Joseph II – Les réformes (1781 – 1787)

10 – 1 – 1781 : Preuves à fournir pour l’admission aux chapitres nobles.
Le Gouvernement publie un acte déclaratoire concernant les preuves des récipiendaires aux Chapitres nobles des Pays-Bas.

MARS 1781 : Laurent-Joseph Tamine professeur-directeur de l’académie de Mons
Laurent-Joseph Tamine, peintre et sculpteur, né à Nivelles le 10 mai 1736, élève de François Pigal, statuaire à Paris, nommé en 1778 sculpteur ordinaire du prince Charles de Lorraine devient, en mars
1781, professeur-directeur de l’Académie nouvellement ouverte à Mons

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L’opposition aux réformes (1787 – 1789)

Mai 1787 : Mécontentement du peuple – Des volontaires renforcent les gardes bourgeoises.

Toutes les mesures prises par Joseph Il portent atteinte aux usages et coutumes établis depuis des siècles, heurtent les intérêts d’un grand nombre de personnes et exaspèrent la presque totalité de la population par leurs méthodes vexatoires et irritantes. Le peuple réclame le maintien de ses antiques franchises et afin de satisfaire aux vœux du peuple et maintenir la tranquillité publique, on organise des troupes de volontaires dans presque toutes les villes de la Belgique. Les quelques mois qui suivirent la promulgation des édits de l’empereur sont donc marqués par une véritable exaltation.

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La révolution brabançonne (1789)

Août 1789 – Les Statistes et les Vonckistes.
Incités par l’exemple des Français et par celui des Liégeois qui se sont révoltés contre leur prince-évêque, les «patriotes» préparent la révolution. Deux partis opposés se sont formés parmi les «patriotes» ; ils ont comme leaders deux avocats réfugiés à l’étranger, qui groupent autour d’eux de nombreux émigrés :
Henri Van der Noot et les Statistes veulent le recours aux puissances, garantes du maintien de nos libertés et le rétablissement de nos anciennes institutions. C’est le parti le plus nombreux, composé de la plupart des «privilégiés». Ils forment en Hollande le comité de Bréda, ayant à sa tête Van der Noot et le chanoine Van Eupen. C’est le parti conservateur.

François Vonck et les Vonckistes, veulent la libération des Belges sans l’appui de l’étranger et, sous l’influence des idées françaises, des modifications constitutionnelles dans un sens progressiste. Vonck a fondé le comité de Hasselt, qui se trouve alors en territoire liégeois

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Les Etats-Belgiques-Unis (1790)

10 janvier 1790 : On récite des prières publiques.
On commence à faire des prières publiques commandées par l’Evêque. Il y a des processions dans toutes les églises et on y porte l’image de la Sainte Vierge, ce qui ne se faisait plus depuis une défense de Joseph II.
11 janvier 1790 : Indépendance des Etats-Belgiques-Unis
Partout les Etats provinciaux ont pris possession de la souveraineté. Convoqués par le Brabant, les délégués des provinces (excepté le Luxembourg), réunis à Bruxelles en Etats-Généraux, se constituent en Etats-Belgiques-Unis. Les Etats-généraux partageront le gouvernement avec un Congrès souverain.

Les Autrichiens n’ont pas quitté le Luxembourg, d’où leur armée peut d’un jour à l’autre marcher sur Bruxelles, et le gouvernement de la révolution laisse sans argent et sans soldat le général Van der Mersch

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