Musique ancienne : essayer de la comprendre…

Elle en a désorienté — effrayé ? – plus d’un par ses notations déconcertantes car non encore vraiment codifiées, par les sons qu’elle entend traduire, qui ne sont absolument pas ceux d’aujourd’hui, et aussi par sa vocation presque exclusivement religieuse.
Je veux parler de la musique du Moyen Âge lors de ses premiers balbutiements écrits, disons vers l’an 1000.

L’HERITAGE – LES DEBUTS
De tradition orale même si certains la transposaient avec plus ou moins de bonheur sur parchemin, la musique ancienne était connue sous deux aspects : la musique sacrée et la
musique profane, toutes deux bien cloisonnées, mais la branche « profane »n’a laissé que de très rares traces écrites, ce qui rend impossible une évaluation valable des éventuels rapprochements et échanges qui auraient eu lieu entre elles.
Bref, nous passerons la musique profane sous silence tout en soulignant une fois encore qu’elle a bien sa place à travers l’existence d’instruments manifestement destinés au chant « profane ». Encore que j’en dise un mot plus loin à propos de l’apparition des jongleurs

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