Nivelles 1950 – 1970 La mobilité se transforme
Auteur : DE WINTER Jacques
En 1950, le chemin de fer règne sur la mobilité des Nivellois. Depuis la fin du XIXe siècle, la Société Nationale des Chemins de fer Belges (SNCB) gère deux lignes principales desservant Nivelles : la ligne n°141, reliant Manage à Court-Saint-Étienne via Nivelles, et la ligne n°124, reliant Bruxelles à Charleroi via Nivelles. Ces deux lignes, pratiquement centenaires, possèdent chacune une gare dans la ville : la gare du Nord, inaugurée en 1854 (ligne n°141) et la gare de l’Est, inaugurée en 1874 (ligne n°124).
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En 1970, le réseau ferroviaire nivellois s’est considérablement réduit. Il ne reste qu’une seule ligne SNCB qui dessert la ville, la ligne 124.
Que s’est-il passé ?
Entre les années 1950 et 1970, plusieurs lignes de chemin de fer et de tramways ont été fermées dans la région de Nivelles et au-delà. Voici un résumé des événements marquants.
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Dans les années 1950, le chemin de fer doit faire face à un autre concurrent pour le transport des passagers : l’autobus. Ce dernier, beaucoup plus souple d’emploi, représente la modernité de la mobilité. De plus, il est moins coûteux : pas de dépenses d’investissement, ni d’entretien du réseau ferré, et le coût du diesel est bas en 1950.
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Les années 1950 marquent le début du « tout-à-l’auto ». Le nombre de véhicules privés augmente très rapidement, intensifiant la circulation au détriment des transports en commun. Après les années de guerre et de rationnement, posséder une voiture symbolise la fin des privations et un
retour à la liberté de mouvement
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