Poésie : » L’èscume dè mès sésons » de Marie-Louise Ledrut-Choisez.

Marie-Louise Ledrut-Choisez n’a pas fini de nous ravir. Nous avons parlé ici même de son recueil «Goustîntche dès djoûs», édité en 1985. Elle publie maintenant «L’èscume dè mès sésons», dans la collection namuroise des cahiers wallons

Nous avons dit tout le bien que nous pensions de la brochure de 1985. En particulier, nous avons fait état du soin apporté à ciseler des vers qui ne sont pas sans rappeler l’école du Parnasse. Nous avons aussi relevé le choix des termes wallons et l’emploi, à très bon escient, d’expressions propres au parler aclot.

Tout cela peut être redit ici. Marie-Louise Ledrut-Choisez se fixe des objectifs souvent descriptifs, traités selon le déroulement des heures de la journée ou au rythme des mois de l’année. Deux endroits sont bien précisés dans les poèmes : sa région natale (la vallée de la Lasne) et Nivelles (la Dodaine).

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Lisons ces quelques lignes :
Dj’èscrîrai tout d’ène trake, Sins peu yèt Sins faustrîes,
Tout c’qu’èm cœûr a ‘rtènu su lès djins yèt su ‘l vîye,
Djè vos dirai adon dins lès mots d’tous lès djoûs
El vré tch’min yèt lès scrèts pou des lind’mins pu doûs.

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