Quand Nivelles n’existait pas encore

La grande histoire de Nivelles commença au milieu du VIIe siècle, lorsque Itte Idoberge, épouse de Pépin l’ancien et mère de Gertrude, fonda un monastère sur un domaine dont on ne parlait guère auparavant.
Cette abbaye brilla ensuite dans la civilisation occidentale entière, pendant des siècles… et façonna notre ville. Remontons dans le temps, bien avant le VIIe siècle, pour éclairer cette « naissance nivelloise ».

C’était il y a très, très longtemps …Disons depuis la nuit des temps, coulait paisiblement la rivière Thines au cœur d’une très grande forêt couvrant largement tout le centre de la Belgique actuelle, depuis Malines dans le Nord jusqu’à la frontière française au sud. Cette forêt vierge, nommée « la forêt charbonnière », était composée
de chênes, de bouleaux et d’aulnes. Il en existe encore aujourd’hui quelques vestiges importants qui sont autant de beaux lieux de promenade pour apprécier le cadre de vie de nos très lointains ancêtres . La figure ci-jointe situe la Thines et le territoire actuel de notre ville, bien à l’abri dans la forêt charbonnière, au temps de la préhistoire.
Pendant de nombreux millénaires, des hommes et femmes vécurent dans ce milieu naturel. Des archéologues ont d’ailleurs retrouvé leurs traces autour de Nivelles.

En suivant ces indices, on a constaté que les habitants de la préhistoire s’étaient installés sur les plateaux dominant la vallée de la Thines en ayant complètement évité les rives et les alentours immédiats de la rivière car d’une part les terrains, humides et marécageux étaient difficiles à cultiver avec des outils rudimentaires et d’autre part parce que la protection et la sécurité y étaient plus difficiles à organiser. Leurs occupations étaient principalement réparties entre la chasse, la culture des céréales, et l’élevage des porcs et des volailles.

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