Quelques libertés… avec la prison de Nivelles.
Auteur : VERNUF-TILMAN Eliane
UN BRIN D’HISTOIRE
Bien entendu, Nivelles n’a pas attendu 1903 pour se pourvoir d’une prison.
En effet, dès 1290, on cite une prison sise au «Franc Etau».
En 1390, ou 1423 selon les sources, la ville convertit en prison la tour dite « des Guillemins », côté faubourg de Soignies ; ensuite, on parle de la tour «Malgarnie», non située avec précision cependant.
Plus tard, courant du XVI la «Porte de Namur», aménagée en amigo, a pour fonction d’héberger à la fois les ivrognes, les batailleurs, les blasphémateurs, les sots et les fous.
De 1638 à 1739, les locaux dépendant de la seule Officialité épiscopale — les bien connues « Vieilles Prisons » faisaient le coin de la rue des Bouchers et de la rue de la Tranquillité.
Avant sa démolition, le couvent des Carmes, déserté par les religieux en 1797 suite aux dispositions de l’édit de Joseph Il, servit un moment de « Palais de Justice » doté d’une. maison d’arrêt et, en 1804, fut converti en prison destinée cette fois à ceux qui devaient purger une peine, aussi longue soit elle.
À noter qu’il n’y a pas de chapelle proprement dite à la prison, mais un des vicaires de la paroisse Saint-Nicolas y disait la messe sur un autel posé à l’extrémité d’un corridor,
est-il précisé.
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