Quelques notes sur Wellin…

QUELQUES NOTES SUR WELLIN…
La première graphie connue est: « WANDALINO»; tous les toponymistes s’accordent pour y voir : «le domaine de Wandalinus ».

N’était la création artificielle des «Fourons», le canton judiciaire dont Wellin est le chef-lieu serait le plus petit du royaume… : une Justice de Paix pour moins de 6.000 âmes. Depuis la fusion des communes, Wellin est associé aux villages de Chanly, Halma, Lomprez et Sohier. Wellin-centre, siège d’un décanat, est un petit bourg propret de plus ou moins 1.500 habitants. Les maisons sont de type famennois, en pierres calcaires du lieu, grisées avec le temps. Les toitures, toutes parallèles aux rues et de même inclinaison, sont en ardoises pour les anciennes, en asbeste pour les récentes.
L’ensemble formé par l’«enclos paroissial», la grand’place et les rues adjacentes est de simple mais de très bon goût architectural. Petit centre tertiaire, Wellin regroupe les administrations, les petits commerces et de très moyennes industries : une casquetterie (ancienne spécialité wellinoise), une fabrique de meubles en chêne, une entreprise de signalisations routières et une carrière sise au Fond des Vaulx, à l’emplacement des anciens fours à chaux dont le dernier a été classé (A.R. du 4/08/1983). C’est au même endroit que se situait une marbrerie qui exploitait le «Bleu de Wellin», filon découvert au siècle dernier par un abbé VALTIN, près de la cluse du «ry d’Ave», ruisseau qui serpente au nord du village.

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