Travaux de reconstitution de la châsse de Sainte Gertrude. [Willy Ibens]

On imagine mal l a mort d’un chef-d’oeuvre

C’est en ces termes que Ignace Vandevivere commence l’étude qu’il a consacrée à la reconstitution de la châsse de Sainte Gertrude ( 1 ) . Et pourtant !

C’est vrai qu’il a bien fallu se rendre à l ‘évidence après le bombardement de mai 1940 la châsse de Sainte Gertrude était détruite.

Outre la perte inestimable que représente cette destruction, il faut aussi tenir compte du fait que la châsse était profondément liée au culte : sa valeur spirituelle, acquise au cours des siècles, en avait fait une œuvre irremplaçable.

Nous entendons parfois certains Aclots se poser la question Que devient la châsse de Sainte Gertrude ? C’est vrai la collégiale est restaurée, l’orgue est enfin installé Il manque toujours la châsse. Eh bien nous avons eu la chance de pouvoir apprécier l’état d’avancement des travaux de reconstitution des travaux menés de main de maître par Willy Ibens.

Comment vous décrire notre émotion ?

Comment décrire en quelques lignes le travail que représente cette reconstitution ? Les milliers d’heures que Willy Ibens et son équipe y ont déjà consacrées peuvent déjà donner une idée de l’ampleur de leur tâche.

L’original est pratiquement détruit et ce qu’il en subsiste est tellement déformé qu’il était hors de question de l’utiliser à nouveau ou d’en faire des moulages.

Il existe bien une copie de plâtre, réalisée au siècle dernier par les Musées Royaux d’Art et d’Histoire

L’ennui est qu’elle n’est pas parfaitement fidèle et que son état de conservation laisse à désirer.

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