Une approche sociale des problèmes du Tiers-Monde : Ecole aux champs, interview de Huges Dupriez.

École aux champs, pour une démarche de communication vient de paraître. Pouvez-vous nous en
résumer le sens et nous dire comment vous êtes arrivé à écrire ce livre ?

A l’école, j’ai appris à lire, écrire et calculer. A la  » Grande Ecole ”, je suis devenu agronome, économiste, sociologue. Je suis parti en Afrique gonflé d’espoir et de savoir. Vulgarisateur, formateur, planificateur
et tout. Observant mes traces, je me suis trouvé balancé entre espoir et déception : certitude du savoir chaque jour confrontée à l’incertitude des rapports sociaux, des résistances, des mentalités, des cultures aliénées dont ne m’avait pas parlé l’école.

Dans l’Afrigue rurale, la science du Blanc, apparemment si forte, ne rencontre pas le terreau social dans lequel les  » experts ”, dont j’étais, prétendaient vouloir l’enraciner. Mon école et le champ des autres ne se ressemblent pas.

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